Sites à visiter
Retrouvez dans cette page une liste des différents endroits à visiter au Lac-Simon.
Si vous avez envie de voir le lac Simon dans toute sa splendeur d’un point de vue magnifique, allez au « Belvédère Denis-Papin » qui a été inauguré en octobre 2011 en la mémoire de Denis Papin, maire de Lac-Simon de 2009 à 2011 et qui a été emporté par la maladie avant d’avoir pu terminer son mandat.
Le Belvédère est situé dans la baie Creuse, près du 2000, chemin du Tour-du-Lac, Lac-Simon.
Sur la plaque, on peut lire: « Il s’est éteint doucement, en paix avec son Dieu, laissant les siens dans une douleur profonde. Sa droiture, la bonté de son cœur lui ont gagné l’affection de tous ceux qui l’entouraient. Il laisse à sa famille un nom respecté et honoré, le souvenir d’un mari aimant et dévoué, la mémoire d’un père qu’on peut chérir avec fierté. Père là-haut, veille sur nous et souvent viens nous bénir. »
Le belvédère a été érigé grâce au fonds provenant du Pacte Rural. Les organisateurs du Poker Run ont donné de l’argent pour la plaque commémorative et celle-ci a été installée par M. Richard Crête, ancien conseiller du maire Papin.
L’île Canard-Blanc fait trois kilomètres de longueur. Là n’est pas sa particularité. Dans la partie nord de l’île, une météorite aurait percuté la montagne. Son cratère porte un lac qu’un poète nomma lac des Étoiles. À vol d’avion, on disait y distinguer le contour d’une étoile, mais certains randonneurs seraient tentés de l’appeler lac aux tortues puisqu’elles sont nombreuses à le fréquenter.
Pour s’y rendre, si vous êtes en bateau, il faut repérer, sur le versant est de l’île, l’embouchure du ruisseau camouflée par la végétation riveraine. Un sentier battu côtoie le ruisseau, vous conduit à la source. Une fois à terre, un sous-bois de fougères luxuriantes, parmi un éboulement de roches couvertes de mousses, entouré d’arbres géants, prend tous vos yeux, fait de vous un petit humain. […] Le poète donna au sentier le nom de sentier de l’Aube.
Ce poète s’appelle Robert Choquette. Vous souvenez-vous de La pension Velder ? […] Robert Choquette logeait à l’Auberge du Canard Blanc de son ami Raoul Gadbois. Ce dernier avait fait construire, sur un monticule, un pavillon à proximité de la décharge du lac des Étoiles. L’eau s’écoulait dans un lit à travers la sagittaire, cette plante qu’on appelle familièrement la flèche d’eau. Une forêt propice au recueillement, touchée par le vol des jaseurs de cèdres et par le reflet des arbres dans le ciel bleu, y régnait.
Raoul Gadbois proposait à sa clientèle une randonnée de dix kilomètres en yatch confortable qui partait de l’auberge, à heures fixes, pour visiter la pierre du Grand Manitou et l’île Canard-Blanc. Il avait l’habitude du grand monde. Des personnalités en vue, les comédiens de La famille Plouffe, par exemple, retenaient une pension à l’auberge, dansaient le soir, à la terrasse devant le lac, sur des musiques d’après-guerre. C’était le rendez-vous « fashionable » du lac Simon.
Jean-Guy Paquin, extraits du livre Le pays de Canard Blanc, Écrits des Hautes-Terres, Montpellier, 271 pages, 2004. © Écrits des Hautes-Terres et Jean-Guy Paquin.
Le rocher Manitou, situé sur la rive ouest du lac Simon, est perpendiculaire à l’îlot rocheux au nord de l’île Canard-Blanc. Un mur d’une seule pierre légèrement inclinée vers l’intérieur, orientée au soleil du matin, plonge dans l’eau. Des promeneurs, qui s’y aventurent, arrosent le rocher dans le but de déceler la forme visible du Manitou, la tête d’un chef Indien. […]
Les premières lumières de l’écriture vivent dans les peintures des cavernes, les animaux représentés illustrent des récits, des croyances en relation avec des êtres mythiques ou spirituels. Dans le cas des peintures rupestres du Bouclier canadien, il s’agit d’une exécution sur le flanc d’une paroi, souvent en bordure d’un cours d’eau. Les Algonquins saluaient le rocher Manitou à partir de leur canot. L’un d’eux invoquait l’ancêtre Nenabojo où des animaux fabuleux prenaient part aux récits du déluge universel. Les colons furent témoins des rituels des familles qui empruntaient le lac Simon pour se rendre sur leurs territoires de chasse. Raoul Gadbois reproduisit, dans le Livre vert, des propos que Catherine Canard Blanc eut avec Michelle Tisseyre, lors d’une entrevue à la télévision de Radio-Canada : « Les Indiens venaient de Lorette, de Caughnawaga, d’Oka, pour saluer le Grand Manitou, surtout pour les grandes fêtes de la chasse durant l’été des Indiens. Nos parents nous défendaient d’approcher de la pierre, car le Grand Manitou n’aimait pas les provocations. Cette fameuse pierre, que les Indiens vénéraient comme un dieu, c’était le dieu de la guerre… et des gravures rouges réapparaissent lorsqu’on y jette de l’eau. » […]
L’Homme-Lièvre apparaît sur une falaise en Haute-Côte-Nord, au lac Mazinaw dans le parc Bon Echo, au lac Abamatagwia, à Peterborough.
Authentifié par des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université Laval, à Québec, le rocher Manitou serait la plus importante manifestation archéologique de l’art rupestre de la Petite-Nation. Peu de sites rupestres ont été inventoriés au Québec comparativement à l’Ontario où on en dénombre plus de 500. Il en existe deux en Outaouais, le rocher de l’Oiseau, en amont de l’île aux Allumettes sur la rive québécoise, et le rocher Manitou. Les historiens de l’art rupestre n’ont pas, à ce jour, daté les peintures mais s’entendent pour les attribuer à la culture algonquienne.
Photo prise dans le documentaire de Co-Production Société Radio-Canada
et Imagem Société Audio-Visuelle inc.
Jean-Guy Paquin, extraits du livre Le pays de Canard Blanc, Écrits des Hautes-Terres, Montpellier, 271 pages, 2004. © Écrits des Hautes-Terres et Jean-Guy Paquin.
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Le chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, évoque les parteneriats possibles
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Gilbert Whiteduck sur les traces de ses ancêtres à l’île Canard Blanc