Conseils environnementaux
Chaque année la Municipalité accueille la caravane du laboratoire Notreau, marque déposée de Géostar Inc. Voici la liste des analyses disponibles :
Test | Paramètres analysés | Prix * |
Test de base (potabilité) | Coliformes totaux, coliformes fécaux, bactéries atypiques | 80$ |
Test avancé | Coliformes totaux, coliformes fécaux, alcalinité, conductivité, pH, fer, manganèse, turbidité et dureté totale | 150$ |
Ocre ferreuse | Bactérie du fer (ocre ferreuse) | 258$ |
* Les prix sont sujets à changement et d’autres sortes d’analyses sont disponibles. Pour plus d’information, veuillez visiter leur site internet.
Dernière mise à jour : juillet 2023
Afin de protéger l’environnement et la santé de la population, le Conseil municipal a adopté le Règlement 395-2007 visant à contrer l’eutrophisation des lacs et cours d’eau ainsi que les risques de prolifération des cyanobactéries. La Loi sur les compétences municipales (RLRQ, c. C-47.1) confère aux Municipalités le pouvoir de réglementer en matière d’environnement, de salubrité, de nuisances, de sécurité et de bien-être général de la population.
Les causes expliquant l’eutrophisation et la prolifération des cyanobactéries sont multiples. Elles se résument à l’utilisation abusive de fertilisants, l’utilisation de détergents contenant du phosphate, au fonctionnement déficient de nombreuses installations septiques et à la tonte des pelouses dont une partie des résidus riches en phosphore sont rejetés dans les plans d’eau.
Algues bleu-vert sur un plan d’eau. Crédit photo : Radio-Canada
Le Règlement exige, entre autres, le maintien en friche d’une bande de protection riveraine afin d’empêcher les matières organiques de se retrouver dans les plans d’eau. Nous vous rappelons aussi que ce règlement interdit tout usage de fertilisant ainsi que l’usage de tout détergent contenant du phosphate.
Toute personne physique contrevenant à l’application de ce règlement est passible d’une amende.
Aidez-nous à protéger les cours d’eau !
La santé des cours d’eau est au cœur des préoccupations de la population de Lac-Simon. À l’été 2020, des contribuables ont signalé au Service de l’urbanisme et de l’environnement une situation inhabituelle pour l’un des affluents du lac Simon, soit le ruisseau Raphaël-Pilon. Celui-ci prend sa source dans un étang en bordure de la route 321 et longe cette dernière sur un peu plus de 2 km, en traversant des milieux humides et des terres agricoles, pour finalement se jeter dans la baie Groulx.
En effet, l’eau du ruisseau était limpide près de la source, mais avait une couleur foncée à proximité de l’embouchure du ruisseau. Le conseil a donc retenu les services professionnels de madame Claudine Murray, technologue professionnelle en bioécologie, pour effectuer une visite des lieux, dresser un rapport de diagnostic sommaire de la situation et formuler, s’il y a lieu, des recommandations d’action. Cette visite a été faite en septembre en compagnie d’un employé municipal.
Le rapport d’étude écologique disponible en cliquant sur ce lien suivant : Rapport ruiseau Raphaël-Pilon explique comment la construction de nouveaux ouvrages par les castors est certainement à la source de la coloration de l’eau en aval du grand complexe de milieux humides traversé par le ruisseau. La Municipalité entend donner les suites qui s’imposent afin de suivre l’évolution de la situation, conformément aux recommandations émises dans le rapport d’expertise. D’ailleurs, le conseil retiendra les services d’une partenaire de longue date, l’Organisme de bassins versants RPNS, pour la mise en œuvre d’un programme de suivi de la qualité de l’eau à Lac-Simon. Le ruisseau Raphaël-Pilon fera assurément partie des cours d’eau pour lesquels un suivi sera effectué. En conclusion, le rapport rappelle que la présence du castor génère plus d’avantages que d’inconvénients et que, dans la mesure où le barrage ne cause pas une menace pour la sécurité des biens ou des personnes, il n’y a pas lieu de trapper ou relocaliser les animaux.
Merci aux citoyens proactifs qui ont pris le temps de communiquer avec la Municipalité pour signaler cette situation : votre vigilance est précieuse!
Cet organisme de bassins versants (OBV RPNS), dont le siège est à Saint-Faustin—Lac-Carré dans les Laurentides, a comme mission d’assurer la gestion intégrée de l’eau et des milieux de vie, en mobilisant tous les acteurs et usagers du territoire, et ce, dans un processus de concertation, de planification et de mise en œuvre en continu.
L’OBV RPNS travaille notamment avec la Municipalité de Lac-Simon sur plusieurs dossiers visant les lacs Simon, Barrière et Viceroy. Entre autres, l’OBV accompagne les Municipalités de Duhamel et Lac-Simon dans l’élaboration d’un plan directeur pour le lac Simon, partagé entre les deux territoires. L’organisme fournit également l’assistance technique et son expertise pour aiguiller la Municipalité vers une meilleure gestion des eaux pluviales, les aide à cibler les endroits vulnérables à l’érosion sur leur territoire, fait un monitoring du risque d’inondation le long de la rivière Petite Nation et plus encore.
Selon le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), une espèce exotique envahissante (EEE) est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus, bactérie ou champignon) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Son établissement ou sa propagation peuvent constituer une menace pour l’environnement, l’économie ou la société.
Le Québec méridional est aux prises avec tout un éventail d’EEE indésirable. Parmi les plus connues, on retrouve :
- l’Agrile du frêne, un coléoptère qui a ravagé des centaines de millions de frênes en Amérique du Nord depuis une vingtaine d’années ;
- la Berce du Caucase, une plante pouvant atteindre jusqu’à 5 mètres de hauteur et dont la sève cause des brûlures sévères à la peau ;
- le Myriophylle à épis, une plante aquatique détectée à Montpellier (qui pourrait bien s’implanter à Lac-Simon) et qui forme des herbiers aquatiques si denses qu’ils nuisent aux activités de plaisance et provoquent une chute de la valeur des propriétés riveraines ;
- la Renouée du Japon, considérée comme une des pires EEE au monde et déjà bien implantée dans l’ensemble du Québec méridional.
La Renouée du Japon est particulièrement bien implantée à Lac-Simon. Cette plante a une tige creuse qui rappelle le bambou. Étant une plante particulièrement envahissante, il est très difficile de l’éradiquer ou de contrôler sa prolifération. Il est très important de prendre beaucoup de précaution au moment de la retirer, sans quoi nous risquons de la propager. Un guide technique produit par le Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes (CQEEE) explique comment il est possible de la contrôler. Consultez-le en cliquant ici
La Renouée du Japon (Fallopia japonica) en floraison. Ses qualités ornementales et horticoles expliquent certainement son introduction en Amérique du Nord, où elle est rapidement devenue envahissante.
Informations complémentaires :
Saviez-vous que le déplacement de bois de chauffage même de quelques kilomètres, peut favoriser la propagation d’insectes à nos forêts? Il est difficile d’imaginer qu’un simple geste comme le fait d’apporter son bois de chauffage à son chalet peut mettre en danger et détruire des milliers d’arbres!
Cachés sous l’écorce, des insectes envahissants sont propagés ainsi. Il faut acheter le bois de chauffage sur place et laisser les objets ou les matières provenant de la nature dans leur milieu.
Lorsque vous faites un feu de camp trop près du lac ou de la rivière, dans la bande riveraine ou sur la plage, les cendres résiduelles seront éventuellement lessivées par l’eau de pluie ou les vagues. Ce faisant, les cendres génèrent des quantités non négligeables de matières nutritives telles des phosphates, nitrates et potasses ainsi que des polluants comme les métaux lourds.
Ces nutriments favorisent la prolifération d’algues et végétaux aquatiques. C’est pour cette raison qu’il est interdit de faire un feu sur le littoral (là où les eaux du lac peuvent submerger les terres). Si sans le savoir, vous avez tout de même fait un feu proche du lac, il est important de ramasser les cendres éteintes et de les placer dans un endroit plus approprié.
Infatigables, désagréables, omniprésents : les moustiques font pester une majorité de Québécoises et de Québécois, particulièrement en mai et en juin quand ils pullulent. Si les moustiques font partie d’un écosystème en santé et forment un maillon important de la chaîne alimentaire, ils deviennent rapidement insupportables et sont certainement responsables du nombre croissant de vérandas qu’on observe dans la municipalité.
Se protéger des moustiques
Il n’existe malheureusement pas de solution miracle en ce qui a trait aux désagréments causés par les moustiques. La meilleure façon de ne pas vous faire piquer demeure de vous couvrir avec des vêtements longs et d’utiliser un chasse-moustique.
Toutefois, vous pouvez avoir un effet sur le nombre de moustiques autour de votre maison en réduisant le nombre potentiel de sites de reproduction. Plusieurs moustiques pondent leurs œufs dans l’eau et les larves s’y développent jusqu’à l’émergence de l’adulte piqueur. En évitant de laisser des objets qui peuvent accumuler l’eau lorsqu’il pleut (ex. : pots de fleurs, jardinières, pneus, contenants divers), vous éliminez des sites de reproduction potentiels.
Plusieurs autres animaux sont vos alliés dans la lutte aux moustiques, notamment les chauves-souris, plusieurs oiseaux, les grenouilles et les libellules. Ces dernières sont d’ailleurs beaucoup plus susceptibles de vous rendre service si vous leur fournissez une belle bande de protection riveraine qui leur sert d’habitat!
Illustration du cycle de vie de moustiques piqueurs. La présence d’eau stagnante favorise leur reproduction, donc leur présence autour de chez vous.
Les castors sont des mammifères fascinants qui peuvent modifier à large échelle le milieu naturel. En effet, par l’aménagement de barrages, ils peuvent provoquer l’inondation d’étendues forestières assez vastes. S’ils le font dans leur intérêt, il n’en demeure pas moins que leur présence pose des défis de cohabitation dans les zones habitées.
Les Municipalités sont responsables de voir à l’écoulement des eaux sur leur territoire. Si la localisation particulière d’un barrage de castor pose un risque potentiel en cas de rupture, la Municipalité doit veiller à créer les brèches nécessaires pour faire baisser le niveau de l’eau, de manière à réduire ou éliminer les risques associés à la présence du castor.
Évidemment, quiconque a déjà eu maille à partir avec un castor sait combien ils sont persévérants et travaillants! Une brèche créée dans un barrage sera colmatée très rapidement, obligeant les personnes responsables à recommencer éternellement. C’est pourquoi diverses techniques qui permettent de ne pas avoir à recommencer fréquemment ont été mises sur pied, notamment la mise en place de cubes Morency.
Les cubes Morency
Les cubes Morency sont un dispositif fabriqué d’un cube grillagé, en métal suffisamment solides pour résister aux incisives des rongeurs, dans lequel on insère un tuyau d’évacuation de l’eau. Ce tuyau est inséré à l’autre extrémité dans une brèche créée dans le barrage. La figure ci-dessous l’illustre.
Illustration : MFFP
Si vous craignez pour la sécurité d’un barrage d’un castor ou encore si vous éprouvez des problèmes importants à cause de la présence de castors à proximité, communiquez avec la Municipalité. Nous pourrons faire vérifier la solidité d’un barrage, y faire contrôler le niveau d’eau, ou encore vous aiguiller vers des personnes-ressources qui pourraient vous conseiller sur la gestion des castors.
Pour plus d’information, consultez ce guide du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.Consultez le site du MFFP en Outaouais
Lors de contacts avec l’eau, il arrive qu’un microscopique parasite, nommé cercaire, pénètre sous la peau et cause des éruptions cutanées et des démangeaisons. Sa présence provient d’oiseaux aquatiques porteurs du parasite. Cependant, il ne représente pas un danger pour la santé. Si vous êtes inquiets par rapport à des symptômes, consultez un médecin.
Quelques recommandations pour prévenir la dermatite du baigneur :
- Limiter les contacts avec l’eau principalement dans les zones ou la végétation est abondante ;
- En sortant de l’eau, asséchez votre peau en la frottant vigoureusement avec une serviette. Il faut toujours éviter de laisser la peau s’assécher au soleil ou à l’air libre ;
- Évitez de nourrir les oiseaux aquatiques.
Consultez le dépliant produit par le Ministère de la Santé et des Services sociaux